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Alors que le secteur du négoce de matières premières fait face aux complexités de la transition énergétique mondiale, il crée une demande pour de nouvelles compétences et expertises. Cette évolution redessine les parcours professionnels et les exigences en matière de formation dans le secteur, ouvrant des perspectives passionnantes aux nouveaux venus et obligeant les vétérans de l’industrie à s’adapter.

La Suisse, en tant que plaque tournante mondiale du négoce de matières premières, joue un rôle important dans la préparation de la main-d’œuvre à ces changements.

Évolution des rôles traditionnels

Historiquement, les sociétés de négoce de matières premières recherchaient des diplômés en finance, enéconomie et ingénierie. Bien que ces formations restent précieuses, elles ne suffisent plus à ells seules. Par exemple, les négociants en pétrole traditionnels doivent désormais comprendre les subtilités des marchés du carbone et de l’économie des énergies renouvelables.

Exemple : Un négociant en pétrole brut pourrait désormais être amené à comprendre comment les taux d’adoption des véhicules électriques en Chine pourraient influer sur la demande de pétrole à long terme, ce qui nécessiterait un mélange d’analyse de marché traditionnelle et de prévision des tendances technologiques.

Nouveaux parcours professionnels

1. Négociants en énergies renouvelables

Spécialistes du commerce de l’énergie solaire, éolienne et d’autres sources d’énergie renouvelables. Ces fonctions requièrent une bonne connaissance des modèles météorologiques, des réseaux éléctriques et des technologies de stockage d’énergie.

Exemple : Un négociant en énergie pourrait avoir besoin d’analyser les prévisions météorologiques sur plusieurs régions pour prédire la production d’énergie et optimiser les stratégies de négoce.

2. Spécialiste du marché carbonne

Experts qui navigue dans le monde complexe des crédits carbone, de l’échange des droits d’émission et de la conformité aux réglementations en constante évolution.

Exemple : Un négociant en carbone peut travailler à la structuration de transactions impliquant à la fois des matières premières traditionnelles et des compensations de carbone, ce qui nécessite une connaissance des deux marchés.

3. Gestionnaires de chaîne d’approvisionnement durable

Professionnels qui veillent à ce que les matières premières, en particulier celles qui sont essentielles pour les technologies renouvelables, soient approvisionnées de manière éthique et durable.

Exemple : Un gestionnaire de la chaîne d’approvisionnement pour le cobalt pourrait envisager d’utiliser la technologie blockchain pour tracer et valider le cobalt d’origine éthique de la mine au fabricant de batteries sur la blockchain.

4. Analystes de la transition énergétique

Rôles axés sur la compréhension et la prévision du rythme et de l’orientation de la transition énergétique dans les différentes régions et différents secteurs.

Exemple : Un analyste pourrait produire des rapports sur la manière dont le développement de l’infrastructure de l’hydrogène en Europe pourrait influer sur la demande de gaz naturel, afin d’éclairer les stratégies commerciales.

5. Spécialistes des investissements dans les technologies propres

Professionnels chargés d’identifier et d’évaluer les opportunités d’investissement dans les technologies t les projets d’énergie propre.

 Exemple : Un spécialiste pourrait évaluer la viabilité d’un investissement dans un nouveau type de technologie de stockage par batteries à l’échelle du réseau, en tenant compte à la fois des facteurs techniques et du marché.

Besoins éducatifs et développement des compétences

Pour préparer à ces rôles en évolution, les établissements d’enseignement et les entreprises
adaptent leurs approches :

1. Programmes interdisciplinaires

Les universités développent des programmes qui associent la finance et l’économie traditionnelles aux sciences de l’environnement, à la politique énergétique et à la technologie.

Exemple : La Suisse, plaque tournante mondiale du commerce de matières premières, propose plusieurs programmes qui illustrent cette approche interdisciplinaire.
Le Master en négoce de matières premières de l’Université de Genève se distingue par une exigence unique : les étudiants doivent effectuer un stage dans une société de négoce de matières premières pour s’inscrire. Cette exigence garantit un solide d’apprentissage académique et d’expérience pratique dans l’industrie.
D’autres institutions suisses, telles que l’Université de Lucerne, la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich), proposent des programmes spécialisés qui combinent divers aspects du négoce de matières premières, de la finance et du développement durable.

2. Compétences techniques

L’accent est advantage mis sur la science des données, l’intelligence artificielle et la technologie blockchain dans l’éducation au négoce de matières premières.

Exemple : Les sociétés de négoce s’associent à des entreprises technologiques pour offrir aux employés des cours de programmation Python pour l’analyse de marché.

3. Connaissance réglementaire

La compréhension des réglementations environnementales internationales et des politiques énergétiques devient cruciale.

Exemple : De nombreuses entreprises proposent désormais des formations internes sur l’évolution des mécanismes de tarification du carbone dans les différentes juridictions.

4. Compétences relationnelles

Le secteur devenant de plus en plus complexe, des compétences tells que la communicationi interculturelle et la gestion des parties prenantes sont de plus en plus valorisées.

Exemple : Les jeux de rôle simulant des négociations avec des producteurs d’énergie renouvelable issus de milieux culturels sont de plus en plus frequents dans les programmes de formation.

5. Apprentissage continu tout au long de la carrière

Le rythme rapide des changements dans le secteur du négoce de matières premières requiert une éducation continue à tous les stades de la carrière, du niveau débutant au cadre supérieur.

Exemple : L’académie SUISSENÉGOCE en Suisse illustre cette approche, en proposant une gamme de cours conçus pour les professionnels à différentes stades de leur carrière. Ce qui distingue cette académie, c’est son corps professoral composé de praticiens expérimentés de l’industrie qui apportent leur expertise du monde réel à la salle de classe. Leurs cours couvrent des sujets cruciaux tels que :

   – Certificat d’analystes des riques du marché
   – Fondamentaux de la durabilité des matières premières (ESG)
   – Spécialiste du crédit documentaire
   – Certificat d’opérateur

Ces programmes permettent aux professionnels de l’industrie de se tenir au courant des
derniers développements, d’acquérir de nouvelles compétencesau fur et à mesure de
l’évolution du secteur, et d’apprendre directement auprès d’experts chevronnés dans le
domaine. L’approche de l’académie souligne l’importance de l’apprentissage tout au long de
la vie pour maintenir un avantage concurrentiel dans le monde dynamique du négoce de
matières premières.

Défis en matière d’éducation et de recrutement

L’industrie est confronté à plusieurs défis dansle cadre de ce changement de formation:

1. Suivre le rythme du changement

Alors que de nombreux établissements d’enseignement s’efforcent de mettre à jour les programmes aussi rapidement que l’industrie évolue, certains programmes, en particulier en Suisse, établissent des références. Ces institutions travaillent en étroite collaboration avec des partenaires de l’industrie pour s’assurer que leurs programmes restent pertinents et à jour avec les dernières tendances et echnologies dans le commerce des matières premières.

2. Attirer les talents

Le secteur du négoce de matières premières doit rivaliser avec les secteurs de la technologie et de la fintech pour attirer les data scientists et les spécialistes de l’ IA.

3. Équilibrer l’ancien et le nouveau

Les entreprises doivent maintenir leur expertise dans les matières premières traditionnelles tout en renforçant leurs capacités dans les nouveaux domaines.

4. Considérations éthiques

L’éthique et le développement durable restent des éléments fondamentaux de la formation des négociants.

Pour les néophytes qui envisagent une carrière dans le commerce des matières premières, ce paysage en évolution offre des opportunités passionnantes. Le candidat idéal de demain associera probablement des compétences quantitatives à une compréhension approfondie des systèmes énergétiques mondiaux, des sciences de l’environnement et des tendances technologiques. Il devra faire prevue d’une grande capacité d’adaptation, d’un sens aigu de l’éthique et d’une volonté de formation continue.

L’adaptation du secteur du négoce des matières premières à la transition énergétique n’est pas seulement une question de nouveaux marchés et de nouvelles stratégies ; c’est aussi une question de personnes. En encourageant une main-d’œuvre dotée du bon mélange de compétences et de connaissances, le secteur peut jouer un rôle constructif dans l’élaboration d’un avenir énergétique durable.

Pour ceux qui entrent dans le secteur, le message est clair : il faut se preparer à un environnement dynamique et stimulant où le sens financier traditionnel et de solides compétences interpersonnelles doivent être complétés par une large compréhension des questions environnementales et technologiques. Les commerçants en matières premières de demain seront autant des stratèges de la durabilité que des analystes de marché, jouant un rôle crucial dans la gestion des défis complexes de la transition énergétique mondiale. Les établissements d’enseignement suisses sont à l’avant-garde de la préparation de cette nouvelle génération de négociants, tirant parti de la position du pays en tant que plaque tournante du commerce mondial pour offrir des opportunités d’apprentissage inégalées.

Des institutions tells que l’académie SUISSENÉGOCE jouent un rôle essentiel dans cet écosystème, en offrant aux professionnels des possibilités de formation continue et de développement des compétences tout au long de leur carrière, en veillant à ce que les négociants basés en Suisse restent à la pointe de l’industrie.